Changer nos modes de transport

La région Basse-Normandie souffre. Elle souffre de sa proximité avec Paris. Elle souffre d’un manque d’identité patent. Elle souffre du schéma jacobin qui régit l’aménagement du territoire français depuis trop longtemps maintenant.

Alors que la Basse – Normandie pourrait être un carrefour entre l’Ouest et le Nord, elle n’est qu’une voie de garage, un bout de ligne qui mène à Paris…

Quel développement souhaitons-nous pour notre région ? Dans quel espace à dimension européenne doit-on l’inscrire ?

 

 

  • Une Relation à grande vitesse Paris – Caen – Cherbourg primordiale pour le développement économique de la région dès 2015
    • La décision de créer une infrastructure en Région Parisienne (saut de Nanterre et ligne Mantes-La Défense) et d’améliorer l’infrastucture pour les liaisons Normandie - Paris mettra Caen à 1h30 de la Capitale dès 2015. Ce projet est l’aboutisssement d’une étude commencée il y a pusieurs années. Il est acté par le MEDD dans le SNIT (Shéma Nnational des Infrastructures de Transports).
    • L’Etat s’est engagé à relier Le Havre - Paris, via Rouen, par une ligne à grande vitesse. A ce jour, cette ligne ne figure pas au plan « TGV » du Grenelle dans sa partie aboutie. Il n’y a pas d’engagement financier, et l’impact écologique est important. Enfin, cette ligne nouvelle sera au service des Bas-Normands bien après 2020 (études, financement, construction…).
    • Améliorer la liaison Cherbourg - Caen - Paris ne peut attendre. Dans le prolongement de l’investissement prévu au Grenelle pour les lignes normandes, nous devons rationnaliser l’usage des infrastructures ferroviaires existantes pour relever la vitesse d’un matériel apte à rouler à 250 km/h.
      • relier Caen à la capitale en 1h15, nous le réaliserons dès 2015 !
      • Cela n’exclut pas de relier la Basse-Normandie au réseau Grande Vitesse par la suite
  • Paris - Granville
    • Cette ligne s’inscrit dans le shéma d’aménagement du territoire ; nous devrons être vigilant pour que Paris - Granville soit retenu au fond de péréquation, ce qui permettrait de rationaliser les infrastructures. Il faut non seulement un engagement ferme de l’exploitant pour l’amélioration de la qualité, mais un engagement ferme de l’Etat via le Contrat de plan Etat/Région pour la suppression des passages à niveau, les mises à double-voies et l’électrification. La création du fond de péréquation remet à plat les conventions de renouvellement et d’entretien du matériel (170 Milions d’euro).
  • Les lignes reliant les capitales régionales vers Rouen, Le Mans, et Rennes. Le développement de ces relations est primordiale pour bon nombre de Bas-Normand. Ces liaisons transversales n’ont pas une gestion commune.
    • La relation Caen - Le Mans - Tours est assurée en TER ou en train Intercité. Cette relation peut donc s’inscrire pleinement dans le projet gouvernemental du fond de péréquation pour la partie Corail Intercité.
    • L’amélioration de l’infrastructure et son électrification est nécessaire, non seulement pour l’autoroute ferroviaire pour le fret mais aussi pour l’accès aux lignes TGV à partir du Mans ou de Tours (inscription de la LGV Tours Bordeaux au SNIT).
    • Nous inscrirons les lignes vers Rouen et Rennes dans le « Grenelle de l’environnement »  par l’électrification. Le « Grenelle » prévoit d’améliorer les relations entre les capitales régionales entre elles grâce à des liaisons transversales rapides.
      • L’ enjeu fort pour la Région est d’entrer dans la dynamique du « Grand Ouest », et permettre ainsi l accès au réseau TGV pour tous les Bas-Normands.
      • L’électrification est une priorité (disparition des énergies non renouvelables). Le coût de l’électrification du réseau est estimé à 560 millions d’euros
  • Offrir à chaque Bas Normand le droit de se déplacer
    • Interurbain : favoriser les échanges entre les différentes agglomérations bas-normandes par la mise en circulation de relations directes soit par trains soit par transports collectifs sur route tout en privilégiant la complémentarité des transports (amélioration des correspondances, mise en service d’autocars réguliers ou de taxis collectifs (Alençon - Lisieux., Vire - Cherbourg etc.)
    • Périurbain. Nous avons pour projet la valorisation des gares périphériques existantes et l’amélioration de leur desserte ainsi que la création de points d’arrêts et ce pour toutes les agglomérations de la Basse-Normandie. Il faut pour cela une politique de concertation avec les élus locaux pour étudier ensemble les besoins de déplacement de leur concitoyens.
      • C’est une véritable opportunité pour l’agglomération caennaise pour mettre en place une desserte périurbaine sur les emprises ferroviaires de la ligne Caen - Flers
      • Les dessertes de l’agglomération caennaise que se soit vers Caen – Thury-Harcourt ou vers Ouistreham – Franceville via les voies du Port ne peuvent s’examiner qu’à travers la mise en circulation de TRAM/TRAIN
    • En milieu rural
      • Offrir des solutions de déplacement pour tous, jeunes, personnes agées, cela passe par une volonté de faire jouer la complémentarité des différents modes de transport existants. Chaque commune doit être reliée au réseau ferroviaire. Cela passe par une politique nouvelle : taxi à la demande et organisation de covoiturage.
      • Le covoiturage doit être géré au plus près des usagers. Chaque Maison de Services Public doit être en mesure d’organiser le covoiturage dans son rayon d’action.
      • Valoriser les lignes à vocation touristique : desserte de la côte fleurie, Transbaie. En période estivale, le déplacement dans les zones touristiques s’avère difficile. Nous devons mettre en place un véritable service sur ces lignes pour « décongestionner » le réseau routier. Cela passe par des partenariats avec les professionnels du tourisme pour offrir un « pass transport gratuit »
  • Développer concrètement le fret :
    • S’inscrire dans le projet de l’autoroute ferroviaire Atlantique issu du Grenelle de l’Environnement par la mise en place d’un raccordement Le Havre – Rouen – Mézidon –Le Mans pour la desserte de l’Ouest et Sud-Ouest (Espagne). Une telle plateforme dans le contexte ferroviaire actuel : isolée du plan Fret National, desservie par une ligne Nord/Sud non électrifiée, sans véritable infrastructure routière semble vouée à l’échec.
      • Il faut dans un premier temps électrifier la ligne Rouen – Mézidon - Le Mans,
      • mettre en place une alternative fret ferroviaire ouest au tout « via » la Région Parisienne. Il sera possible et crédible de proposer aux chargeurs des zones de tri et stockage de conteneurs par exemple, non seulement à Mézidon mais aussi à Surdon dans l’Orne (disponibilité foncière importante).

La région Basse-Normandie souffre. Elle souffre de sa proximité avec Paris. Elle souffre d’un manque d’identité patent. Elle souffre du schéma jacobin qui régit l’aménagement du territoire français depuis trop longtemps maintenant.

Alors que la Basse – Normandie pourrait être un carrefour entre l’Ouest et le Nord, elle n’est qu’une voie de garage, un bout de ligne qui mène à Paris…

Quel développement souhaitons-nous pour notre région ? Dans quel espace à dimension européenne doit-on l’inscrire ?

· Une Relation à grande vitesse Paris – Caen – Cherbourg primordiale pour le développement économique de la région dès 2015

o La décision de créer une infrastructure en Région Parisienne (saut de Nanterre et ligne Mantes-La Défense) et d’améliorer l’infrastucture pour les liaisons Normandie - Paris mettra Caen à 1h30 de la Capitale dès 2015. Ce projet est l’aboutisssement d’une étude commencée il y a pusieurs années. Il est acté par le MEDD dans le SNIT (Shéma Nnational des Infrastructures de Transports).

o L’Etat s’est engagé à relier Le Havre - Paris, via Rouen, par une ligne à grande vitesse. A ce jour, cette ligne ne figure pas au plan « TGV » du Grenelle dans sa partie aboutie. Il n’y a pas d’engagement financier, et l’impact écologique est important. Enfin, cette ligne nouvelle sera au service des Bas-Normands bien après 2020 (études, financement, construction…).

o Améliorer la liaison Cherbourg - Caen - Paris ne peut attendre. Dans le prolongement de l’investissement prévu au Grenelle pour les lignes normandes, nous devons rationnaliser l’usage des infrastructures ferroviaires existantes pour relever la vitesse d’un matériel apte à rouler à 250 km/h.

§ relier Caen à la capitale en 1h15, nous le réaliserons dès 2015 !

§ Cela n’exclut pas de relier la Basse-Normandie au réseau Grande Vitesse par la suite

· Paris - Granville

o Cette ligne s’inscrit dans le shéma d’aménagement du territoire ; nous devrons être vigilant pour que Paris - Granville soit retenu au fond de péréquation, ce qui permettrait de rationaliser les infrastructures. Il faut non seulement un engagement ferme de l’exploitant pour l’amélioration de la qualité, mais un engagement ferme de l’Etat via le Contrat de plan Etat/Région pour la suppression des passages à niveau, les mises à double-voies et l’électrification. La création du fond de péréquation remet à plat les conventions de renouvellement et d’entretien du matériel (170 Milions d’euro).

· Les lignes reliant les capitales régionales vers Rouen, Le Mans, et Rennes. Le développement de ces relations est primordiale pour bon nombre de Bas-Normand. Ces liaisons transversales n’ont pas une gestion commune.

o La relation Caen - Le Mans - Tours est assurée en TER ou en train Intercité. Cette relation peut donc s’inscrire pleinement dans le projet gouvernemental du fond de péréquation pour la partie Corail Intercité.

o L’amélioration de l’infrastructure et son électrification est nécessaire, non seulement pour l’autoroute ferroviaire pour le fret mais aussi pour l’accès aux lignes TGV à partir du Mans ou de Tours (inscription de la LGV Tours Bordeaux au SNIT).

o Nous inscrirons les lignes vers Rouen et Rennes dans le « Grenelle de l’environnement » par l’électrification. Le « Grenelle » prévoit d’améliorer les relations entre les capitales régionales entre elles grâce à des liaisons transversales rapides.

§ L’ enjeu fort pour la Région est d’entrer dans la dynamique du « Grand Ouest », et permettre ainsi l accès au réseau TGV pour tous les Bas-Normands.

§ L’électrification est une priorité (disparition des énergies non renouvelables). Le coût de l’électrification du réseau est estimé à 560 millions d’euros

· Offrir à chaque Bas Normand le droit de se déplacer

o Interurbain : favoriser les échanges entre les différentes agglomérations bas-normandes par la mise en circulation de relations directes soit par trains soit par transports collectifs sur route tout en privilégiant la complémentarité des transports (amélioration des correspondances, mise en service d’autocars réguliers ou de taxis collectifs (Alençon - Lisieux., Vire - Cherbourg etc.)

o Périurbain. Nous avons pour projet la valorisation des gares périphériques existantes et l’amélioration de leur desserte ainsi que la création de points d’arrêts et ce pour toutes les agglomérations de la Basse-Normandie. Il faut pour cela une politique de concertation avec les élus locaux pour étudier ensemble les besoins de déplacement de leur concitoyens.

§ C’est une véritable opportunité pour l’agglomération caennaise pour mettre en place une desserte périurbaine sur les emprises ferroviaires de la ligne Caen - Flers

§ Les dessertes de l’agglomération caennaise que se soit vers Caen – Thury-Harcourt ou vers Ouistreham – Franceville via les voies du Port ne peuvent s’examiner qu’à travers la mise en circulation de TRAM/TRAIN

o En milieu rural

§ Offrir des solutions de déplacement pour tous, jeunes, personnes agées, cela passe par une volonté de faire jouer la complémentarité des différents modes de transport existants. Chaque commune doit être reliée au réseau ferroviaire. Cela passe par une politique nouvelle : taxi à la demande et organisation de covoiturage.

§ Le covoiturage doit être géré au plus près des usagers. Chaque Maison de Services Public doit être en mesure d’organiser le covoiturage dans son rayon d’action.

§ Valoriser les lignes à vocation touristique : desserte de la côte fleurie, Transbaie. En période estivale, le déplacement dans les zones touristiques s’avère difficile. Nous devons mettre en place un véritable service sur ces lignes pour « décongestionner » le réseau routier. Cela passe par des partenariats avec les professionnels du tourisme pour offrir un « pass transport gratuit »

· Développer concrètement le fret :

o S’inscrire dans le projet de l’autoroute ferroviaire Atlantique issu du Grenelle de l’Environnement par la mise en place d’un raccordement Le Havre – Rouen – Mézidon –Le Mans pour la desserte de l’Ouest et Sud-Ouest (Espagne). Une telle plateforme dans le contexte ferroviaire actuel : isolée du plan Fret National, desservie par une ligne Nord/Sud non électrifiée, sans véritable infrastructure routière semble vouée à l’échec.

§ Il faut dans un premier temps électrifier la ligne Rouen – Mézidon - Le Mans,

§ mettre en place une alternative fret ferroviaire ouest au tout « via » la Région Parisienne. Il sera possible et crédible de proposer aux chargeurs des zones de tri et stockage de conteneurs par exemple, non seulement à Mézidon mais aussi à Surdon dans l’Orne (disponibilité foncière importante).